Via : reuters par Dina Kyriakidou et Lefteris Papadimas
ATHENES, 2 novembre (Reuters) – Confronté à un feu roulant de critiques, George Papandreou a obtenu mercredi matin le soutien de son gouvernement à son idée de référendum sur le plan de sauvetage financier de la Grèce qui sera organisé dès que possible après un accord.
Certains parlementaires de son parti, le Pasok, ont demandé la démission du Premier ministre estimant qu’il mettait en péril l’appartenance du pays à l’Union européenne avec cette initiative référendaire.
L’annonce a provoqué une plongée des marchés financiers et des réactions de rejet implicite de la part de la France et de l’Allemagne. Malgré tout, le gouvernement a décidé de lui accorder son soutien avant un vote de confiance au parlement, vendredi.
« Le référendum sera un mandat clair et un message clair en Grèce et à l’extérieur concernant notre avenir européen et notre participation à l’euro », affirme Papandreou dans un communiqué publié par ses services.
« Personne ne pourra douter que l’avenir de la Grèce se trouve dans l’euro », ajoute-t-il.
S’il peut compter sur un soutien gouvernemental, Papandreou se prépare à un exercice délicat d’explication face à la France et à l’Allemagne qui souhaitent l’entendre mercredi sur le sujet avant le début du sommet du G20 à Cannes.